
❖ Assurer l'accès universel à l'eau (en milieu rural)
Accès et qualité de l’eau
ACASE
Gouv/Autorité locale
ONG
Autre
Compte tenu du nouveau contexte des ODD, il est important de s'attaquer aux nouveaux challenges qui caractérisent le sous-secteur de l’hydraulique rurale au Sénégal. Le nouvel agenda mondial 2030 est bâti autour de nombreuses problématiques déclinées en dix-sept (17) objectifs dont le sixième consiste à ’Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau’. En droite ligne avec le Plan Sénégal Émergent, le Ministère de l'Eau et de l'Assainissement a défini de nouveaux objectifs pour le développement durable qui incluent, non seulement la notion d'accès universel, mais aussi de nouveaux concepts technologiques qui traduisent une plus grande exigence dans la qualité du service offert aux populations.
Une des questions à résoudre dans le cadre de l’agenda de développement durable est celle relative à la qualité de l’eau. Il s'agit d'une problématique très accentuée dans les régions du Centre du Sénégal. Les nappes profondes et intermédiaires des régions de Kaolack, Fatick, Diourbel, une partie de Louga et Thiès renferment de l’eau dont les teneurs en fluor et en chlorure dépassent les normes de l’organisation mondiale de la santé (OMS). En effet, des études hydrogéologiques menées par la Direction de la Gestion et de la Planification des Ressources en Eau (DGPRE) dans la zone du bassin arachidier, ont révélé l’existence d’eau douce au niveau de certains endroits, notamment, la nappe de l’éocène à Khombole et à Touba Toul et la nappe du maastrichtien dans les localités de Khataly et Mboussobé (zone de Dahra, département de Linguère).
Pour faire face à cette problématique de la qualité de l’eau et répondre à la forte demande des populations rurales, l’État du Sénégal a orienté sa nouvelle politique vers des projets de transfert d’eau avec comme finalité l’approvisionnement des localités à ressources vulnérables à partir des zones favorables.
Le plan stratégique de développement (PSD) 2020-2025 de l’OFOR est le cadre de mise en œuvre de cette politique de l’état dans le monde rural.
A l’image des grands projets de transferts d’eau des îles du Saloum, des îles de la basse Casamance, du Notto-Diosmone-Palmarin et du Faboli, l’OFOR envisage de mettre en œuvre un important projet de transfert d’eau douce dans le cœur de la bande centrale salée et concerne une bonne partie du N.D.B.K (NDIAMBOUR-DJOLOF-BAOL-KAYOR), dans les départements de Bambey, Diourbel, Louga, Thiès.
En effet, les nappes du Paléocène et du Maastrichtien, captées par la presque totalité des forages dans ces zones sont à eau saumâtre voir très salée, entrainant ainsi l’abandon de plusieurs forages dans la zone.
Cette salinité de l’eau distribuée aux populations du N.D.B.K a été confirmée par les résultats de la mission de prospection de l’OFOR du 25 septembre au 04 octobre 2019.
Cette mission a permis de recenser 113 forages à eau saumâtre. Les taux de chlorure et/ou de fluor dépassant les valeurs indiquées par l’OMS ont été confirmés par l’analyse « in situ » des conductivités de l’eau au niveau de plusieurs forages.
Ainsi, Ces valeurs de conductivités sont très alarmantes au niveau de la presque totalité des sites.
6 850 µs/cm pour l’eau du forage de Diawar Sarr, commune de Gueth Ardo,
4 790 µs/cm à Kabdou, commune de Loro,
4 500µs/cm Ndougoubéne, commune de Gade Escale :
Pour rappel, l’O.M.S recommande la valeur maximale admissible de conductivité de l’eau de boisson à 200 µs/cm
Faisabilité tecnique et financiére réalisée .
Recherche de financement en cours (pour la réalisation des études techniques et les travaux)
Financement
Technique
Visibilité / Promotion
Justin Sadio
Téléphone : +221 77 430 80 65
E-mail : cp2@forages-ruraux.sn